Bonjour

​J’ai longtemps hésité avant d’écrire ce blog pour parler de moi. Je le fais rarement. Mais face aux messages que je reçois sur ma boite mails et auxquels je ne réponds pas toujours, je me devais de vous expliquer un peu la situation et d'entretenir ce blog pour garder un lien avec vous.

J'ai passé cet été, en l’espace d’un mois, 14 jours à l’hôpital (à Marseille) et ce n’était qu'un début  car ma prothèse de hanche me joue de sales tours infectieux. Mon parcours hospitalier m'a conduit ensuite à la Clinique Provence Bourbonne à Aubagne pour y passer au moins 3 mois. J'y suis toujours.

Je ne vais pas m’éterniser sur mon sort, il y a bien plus grave et je suis de tout coeur avec celles et ceux qui souffrent.

Toutefois cette immobilisation m’interroge en tant qu’indépendant / assimilé salarié et donc gérant d’une SASU, mais aussi sur le sens de mon travail et son utilité.

Aujourd’hui je n’ai plus aucun revenu, même si je suis en arrêt maladie, et je marche depuis longtemps avec une (voire deux) béquille(s).

Bref, je galère et curieusement j’apprends aussi que je ne suis pas le seul entrepreneur à vivre ce type de situation. Voilà pourquoi j’ai décidé d’en parler.

Par ailleurs, je ne comprends pas pourquoi la sécurité sociale qui n’aime pas les free-lances et autres assimilés salariés, a fait le choix de ne pas me prendre en charge durant cette période, donc je n’ai plus de revenu actuellement.

Je profite donc de ce post pour vous parler de mon vécu pour attirer l’attention des entrepreneurs : soyez bien couvert en cas de pépins de santé. Je n’y avais pas pensé, je le paie cher.

Je profite aussi de cet espace de vous parler  aussi de ce monde mystérieux de l’hôpital… On en apprend tous les jours.
Je remercie mes proches, ma moitié et mes « vrais » amis de leur soutien.

Je reviendrai plus fort et je vous démontrerai que bien que légèrement handicapé de la jambe, la tête, elle, n’est pas affectée et bouillonne d’idées, d’envies et de projets. J’ai envie de partager avec vous, ces moments uniques, avec mon oeil de journaliste, de patient et d’entrepreneur. Et ce n’est pas triste, en prenant la vie du bon côté.

PS : je ne suis pas un écrivain. (merci)

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Michel PICOT