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Photo du rédacteurMichel Picot

La fameuse chemise "cul à l'air"

Bon, Ok, mais... pas tous les jours... Mais vous me manquez trop. Merci pour vos supers messages hier. Vous n'imaginez pas la pêche que ça file... depuis sa chambrette isolée du monde extérieur, en ce mardi 19/11/24


On est quel jour ? #2


Hier, vendredi je vous disais comment (nous tous) dans ce centre adossé à la colline à Aubagne, nous perdions la notion du temps, tant nos journées étaient réglées comme une horloge… à l’heure.


Et pourtant, un podologue-pédicure s’est immiscé dans mon emploi du temps chargé, hier vers 14h30, alors que j’avais kiné à la même heure !

Panique dans le « dedans de moi-même et à tous les étages de mon corps vaillant » : Qui choisir ?

En même temps j’ai aimé relever ce terrible défi.

Ça occupe, ça me rappelle ma vie d’avant où tout est compliqué pour rien, comme deux rendez-vous à la même heure.


On aimait se prendre la tête pour rien (hein?)et les exemples de prise de tête stériles étaient très nombreux, en même temps il suffisait d’anticiper pour éviter ce type de vertiges vertigineux.

Mais cela valait-il la peine de se mettre la rate au court bouillon pour si peu : deux rendez-vous à la même heure ! ? J'ai présenté cette situation à mon ami amputé des deux jambes et il me dit : « c'est quoi ton histoire pourrie de rendez-vous et de prise de tête pour rien ? Moi, ça me fait une belle jambe ! »


Bon, retombons sur nos pattes et soyons réalistes avec la réalité.

Qui choisir : Podologue ou kiné ?

Et là n’oubliez jamais qu’un handicapé, ne peut, sans aide, mettre ses chaussettes normalement et s’occuper de ses pieds (et c’est vrai : 7 jours sur 7).

Mon choix est donc fait : le podologue saura me (re)mettre sur mon piédestal avec des pieds beaux. (Les miens).


Curieusement, alors que je trahis le kiné, je prends mon pied … pour le poser sur les genoux du podologue et hop… c’est parti…

C’est important, même à l’hôpital de rester digne, d’abord pour soi, ensuite pour les autres… Parce que vous n’êtes à l’abri de rien, ici.


Prenons l’exemple de ces hôpitaux qui utilisent encore l’ancienne chemisette bleue. Cette fameuse chemise d’hôpital « cul à l’air ». Certains établissements ont changé le modèle, d’autres non.

Je suis donc tombé sur un "non".


À Marseille, ma première chemise était bleue, mais je n’ai pas eu le temps de demander au personnel comment l’endosser. « Je dois quitter mon caleçon ? » … Je n’en savais rien et je n’allais pas sonner le bouton « urgence » pour une question aussi incongrue.

Je prends mon courage en main, même si être nu ne me pose pas vraiment de problème, et j’enfile la chemise comme toute les chemises. Mais là, ce ne sont pas les fesses qui sont à l’air mais... je vous laisse imaginer...


Un de mes amis avait déjà critiqué le fait d’avoir les fesses à l’air. Je me suis alors souvenu qu’il fallait cacher l’avant et laisser l’arrière au vent : la grande classe !

Mais restez zen, soyons cool, nous sommes tous pareils.

Ici le ridicule ne tue pas.



Sinon ? Ma hanche me fait toujours mal et je ne suis pas sorti cet antre demain. Je suis courbé au niveau du muscle au genou et à la hanche, et comme la hanche doit être réopérée, il faut y aller « molo ». Et donc, je reste tordu au niveau du corps, l’esprit est encore intact. Mais pour combien de temps ?


Je reviens peut-être demain, si j'y pense !

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